En ce moment à LUMA Arles : David Armstrong, Liu Chuang, Maria Lassnig, Philippe Parreno et Tony Oursler

En ce moment à LUMA Arles : David Armstrong, Liu Chuang, Maria Lassnig, Philippe Parreno et Tony Oursler
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Journées européennes du patrimoine 2023

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À l'occasion des journées européennes du patrimoine, LUMA Arles propose un programme autour des thématiques "patrimoine vivant" et "patrimoine du sport".

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Chroniques gratuites "flash"
 

Les femmes artistes et l'image → samedi 16 septembre à 14h00
Cette chronique propose une introduction et un focus sur certaines artistes exposées de la nouvelle programmation.
Point de rendez-vous : Niveau 0 de La Tour

La vie dans le jardin → samedi 16 et dimanche 17 septembre à 10h30
Les visiteurs sont invités à découvrir la faune et la flore du jardin ainsi que leurs habitats.
Point de rendez-vous : Niveau -2 de La Tour, au point info 

L'art en mouvement → dimanche 17 septembre à 15h30
De Philippe Parreno à Christodoulos Panayioutou, cette chronique ouvre une reflexion autour des nouvelles formes que peuvent prendre les œuvres d'art aujourd'hui.
Point de rendez-vous : Niveau 0 de La Tour

Durée : 20 minutes
Tarif : Gratuit, sans réservation

 

Visite commentée ⎢ LUMA Arles : un campus culturel du XXIᵉ siècle
 

De la réhabilitation des ateliers ferroviaires à la construction de La Tour imaginée par Frank Gehry, en passant par la création de l’ambitieux jardin paysager et des collaborations artistiques originales, cette visite vous invite à comprendre les transformations qui ont rendues possible la création de ce centre culturel expérimental.


Informations pratiques : 
Samedi 16 septembre de 10h30 à 12h00
Dimanche 17 septembre de 11h00 à 12h30 

Réservation en amont conseillée. Possibilité de réserver sur place, dans la limite des créneaux disponibles.


Atelier créatif ⎢OooOoO, casquette en tête !
 

À l’occasion des journées européennes du patrimoine dont la thématique est « Patrimoine vivant et patrimoine du sport », LUMA propose un atelier de customisation d'accessoires de sport.
Casquettes et bobs deviendront ainsi un support d’expression créatif et coloré, à tester par la suite dans l’œuvre OooOoO, sculpture skateable originale imaginée par l’artiste Koo Jeong A pour le Parc des Ateliers. Un artiste-intervenant graffeur sera présent tout au long de l'atelier pour guider les participants et les initier à différentes techniques : pochoir, bombe aérosol, peinture sur textile...

Les casquettes et bobs sont fournis, vous pouvez également apporter vos propres accessoires à customiser (baskets, skateboard…)

Informations pratiques : 
Samedi 16 septembre de 15h30 à 17h00
Dimanche 17 septembre de 14h30 à 16h00

Tout public (adultes, adolescents et enfants à partir de 6 ans). Les enfants doivent être accompagnés d'un adulte.

Réservation en amont conseillée. Possibilité de réserver sur place, dans la limite des créneaux disponibles.

Biographies des artistes exposés

Tino Sehgal (né en 1976, Londres, Royaume-Uni) est un artiste de renommée internationale installé à Berlin. Il a étudié les sciences économiques à Berlin et la danse à l’Université des arts Folkwang à Essen. Le travail de Tino Sehgal défie les préceptes conventionnels de l’exposition en développant des modalités d’interactions et de mouvements plutôt que des objets matériels et statiques. Par une réflexion sur l’histoire, la sociologie et la théorie de l’art, l’artiste construit des « situations » sous la forme de chorégraphies, de rencontres, ou de discussions. Il fait souvent appel à des interprètes qui entrent en contact avec les visiteur·euses de l'exposition à travers des mouvements du corps, des paroles ou des chants. Son travail a été montré dans le cadre de nombreuses expositions personnelles à travers le monde, notamment au Centro Botín, Santander, (2023); Remai Modern, Saskatoon (2022); Tai Kwun, Hong Kong (2021), Odawara Art Foundation, Odawara (2019); Officine Grandi Riparazioni, Turin (2018); V-A-C Foundation, Moscou, (2017); Fondation Beyeler, Bâle (2017); Palais de Tokyo, Paris (2016) ; Stedelijk Museum, Amsterdam (2015); Martin-Gropius-Bau, Berlin (2015); Pinacoteca, Sao Paulo and CCBB, Rio de Janeiro (2014) ; Tate Modern ; (2012) Solomon R. Guggenheim Museum, New York (2010). Il a remporté le Lion d’or de la 55e Biennale de Venise en 2013.

Entomologiste de formation, Carsten Höller fait de l’expérience scientifique le moteur d’un travail artistique principalement axé sur la nature des relations humaines. Né en 1961 à Bruxelles, il vit et travaille à Stockholm, en Suède, et à Biriwa, au Ghana. Ses principales installations comprennent Test Site, une série de toboggans géants imaginés pour le Turbine Hall de la Tate Modern, à Londres (2006) ; Amusement Park, une installation de manèges de fête foraine grandeur nature fonctionnant à très faible vitesse au MASS MoCA, North Adams, USA (2006) ; Flying Machine (1996), qui hisse le spectateur dans les airs ; Upside-Down Goggles, une expérience participative avec des lunettes déformant la vision ; le célèbre The Double Club (2008-2009) à Londres, bar-restaurant-discothèque faisant un trait d’union entre la culture congolaise et occidentale.

Son Revolving Hotel Room, une installation devenue chambre d’hôtel la nuit, a été présentée dans theanyspacewhatever au Guggenheim Museum à New York (2009). Pour son exposition Decision à la Hayward Gallery à Londres, Höller a proposé un parcours expérimental avec deux entrées et quatre sorties, dont deux toboggans. Ses œuvres ont été présentées dans des expositions individuelles à la Fondazione Prada, Milan (2000), l’ICA Boston (2003), le Musée d’Art Contemporain, Marseille (2004), le Kunsthaus Bregenz, Autriche (2008), Musée Boijmans Van Beuningen, Rotterdam (2010), Hamburger Bahnhof, Museum für Gegenwart, Berlin (2011), New Museum, New York (2011), Thyssen-Bornemisza Art Contemporary (TBA21), Vienne (2014), Pirelli HangarBicocca, Milan (2016), Henie Onstad Kunstsenter, Høvikodden, Norvège (2017), The Florence Experiment au Palazzo Strozzi, Florence (2018), Sunday au Museo Tamayo, Mexico et plus récemment les expositions Behaviour au Kunsten Museum of Modern Art, Aalborg (2019) et Reproduction au Copenhagen Contemporary, Copenhague (2019).

Adam Haar Horowitz a été en résidence à LUMA Arles d'octobre à décembre 2023.

Adam Haar est scientifique. Il a obtenu son doctorat au MIT, et travaille entre le MIT Media Lab et l’école médicale et le centre d’études cognitives et du sommeil d’Harvard. Il travaille à l’application des neurosciences dans des expériences et des interventions sur le sommeil et les rêves. Il est le co-inventeur de l’appareil Dormio et de la technique Targeted Dream Incubation, qui aident à modifier les rêves. Actuellement, il élabore des outils pour le traitement des cauchemars avec des psychiatres du département des Anciens combattants des États-Unis, co-organise le symposium sur l’ingénierie des rêves du MIT, axé sur l’éthique scientifique, et conçoit un Hôtel du Rêve avec l’artiste Carsten Höller. Les travaux d’Adam Haar Horowitz ont été présentés dans Nature, Science, National Academy of Sciences, Harper’s, Cannes et le Forum économique mondial.

Les œuvres de Pierre Huyghe se présentent souvent comme des réseaux situés, une continuité entre un large éventail de formes de vie intelligentes (biologiques, technologiques) et de matière qui apprennent, se modifient et évoluent. Ce sont des environnements immersifs, contingents et en constante évolution. Ce sont des sites de possibilités, d’excès de fiction, indéterminés et indifférents aux catégories et aux témoins. Depuis plusieurs années, les œuvres de Pierre Huyghe sondent des alternatives à la perspective humaine, donnant ainsi aux regardeurs le sentiment qu’ils ne sont pas toujours attendus, à la manière de Untilled (dOCUMENTA (13), 2012) et Untitled (Human Mask) (2014).

Pierre Huyghe (né en 1962, à Paris) vit et travaille à New York. Son travail est internationalement connu et montré dans diverses expositions à travers le monde. Huyghe a reçu de nombreuses distinctions, dont le Nasher Sculpture Prize (2017), le prix Kurt Schwitters (2015), le prix Roswitha Haftmann (2013), le prix de l‘artiste contemporain de l’année, décerné par le Smithsonian American Art Museum (2010), le prix Hugo Boss, remis par le musée Guggenheim (2002), le prix spécial du jury de la Biennale de Venise (2001), et un DAAD, à Berlin (1999-2000). Plus récemment, il a été nommé directeur artistique de l’Okayama Art Summit 2019.

Parmi ses expositions récentes, citons « UUmwelt », à la galerie Serpentine, à Londres (2018) et « The Roof Garden », au Metropolitan Museum, à New York (2015). En 2012-2014, une grande rétrospective de l’œuvre de Huyghe a voyagé du Centre Pompidou (Paris) au musée Ludwig, en Allemagne, en passant par le musée d’Art du comté de Los Angeles, aux États-Unis. Son travail a également été présenté dans des expositions en groupe, dont, entre autres, « After ALife Ahead », au Skulptur Projekte Münster, en Allemagne (2017) ; « Tino Sehgal », au Palais de Tokyo, à Paris (2016), « Saltwater. A Theory of Thought Forms », à la XIVe Biennale d’Istanbul (2015), et dOCUMENTA (13), à Kassel (2012).

 

 

 

Cildo Meireles est né à Rio de Janeiro (Brésil) en 1948, où il vit et travaille toujours. Depuis la fin des années 1960, il développe une pratique engagée et poétique, au croisement des mouvements conceptuels et néo-concrets. Ses sculptures et installations complexes aux sensorialités multiples, souvent à visée participative, explorent des champs politiques, philosophiques et esthétiques.

Les œuvres de Cildo Meireles ont été exposées dans le monde entier, notamment aux Biennales de Venise (1976, 2003, 2005, 2009), de São Paulo (1981, 1989, 1998, 2010), de Lyon (2001, 2011), d'Istanbul (2003, 2015) et à la Documenta (1992, 2002). Le travail de l’artiste a fait l'objet de plusieurs expositions personnelles dans des institutions renommées, comme Sesc Pompeia, Sao Paulo, (2019) ; Centro Nacional de Arte Contemporaneo, Cerrillos (2019) ; Fundação de Serralves (2014) ; HangarBicocca, Milan, (2014) ; Museo Nacional Centro de Arte Reina Sofía, Madrid (2013) ; Museu d'Art Contemporani, Barcelone (2010) ; Museo Universitario Arte Contemporáneo, Mexico (2010) et Tate Modern, Londres (2008). Il a été l'un des fondateurs de l'unité expérimentale du Museu de Arte Moderna de Rio de Janeiro en 1969 et, à partir de 1975, il a édité le magazine d'art Malasartes.

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Federico Campagna

Federico Campagna a été en résidence à LUMA Arles d'avril à juin 2024.

Federico Campagna est un philosophe italien qui vit et travaille à Londres. Son travail aborde les aspects métaphysiques de l'imagination ainsi que la possibilité de modifier le "système de réalité" actuel. Ses derniers ouvrages, Otherworlds: Mediterranean Lessons On Escaping History (Bloomsbury, 2025), Prophetic Culture (Bloomsbury, 2021) et Technic and Magic (Bloomsbury, 2018), explorent la manière dont les « mondes » peuvent naître, être détruits et créés à nouveau. Dans The Last Night (2013), il considère le travail contemporain comme une forme de religion. Ses livres ont été traduits en allemand, en italien, en norvégien (à paraître), en espagnol et en turc.

Federico Campagna travaille comme chargé de cours en philosophie et construction du monde à l'Architectural Association (Londres) et à l'ECAL (Lausanne). Il est cofondateur de la maison d’édition italienne de philosophie Timeo, directeur des droits de la maison d’édition anglo-américaine Verso Books et conseiller éditorial pour la philosophie, la théologie et la mythologie pour l'éditeur italien Einaudi. Il est titulaire d’un doctorat du Royal College of Art, d’un Master of Arts de l’université Goldsmiths de Londres, ainsi que d'une maîtrise et d’une licence ès sciences de l’université Bocconi de Milan. 

Il collabore fréquemment en tant que conférencier, podcasteur et écrivain avec certains des principaux musées internationaux, galeries d’art contemporain et biennales. Son travail a été présenté dans de nombreuses institutions internationales, telles que la Fondation Beyeler, Bâle ; Biennale de Venise ; Documenta, Kassel, Allemagne ; Tate Modern, Londres ; Transmediale, Berlin ; Serpentine Gallery, Londres ; Jameel Art Centre, Dubaï ; MACBA - Musée d'art contemporain de Barcelone ; et MAXXI - Musée national d'art du 21e siècle, Rome.

 

 

 

Dozie Kanu a été en résidence à LUMA Arles en hiver 2024.

Dozie Kanu (né en 1993, Houston, États-Unis) est un artiste américain qui vit et travaille Santarém, Portugal. Diplômé de la School of Visual Arts, New York, en 2016, il a suivi le Maumas Independent Study Program à Lisbonne en 2022.

Sa pratique artistique explore les tensions entre la forme et la fonction, l'art et le design. Dozie Kanu réutilise des objets et des matériaux trouvés pour créer son propre lexique visuel, en s'inspirant de ses expériences personnelles, de la culture pop et des motifs de la diaspora africaine. Ses sculptures et installations font référence à des formes utilitaires et à des questions domestiques, tout en résistant aux catégories simples. Ses œuvres existent simultanément en tant qu'objets communicatifs ou performatifs.

L’artiste a présenté son travail lors d’expositions à Nina Johnson Gallery, Miami (2024) ; Gianni Manhattan, Vienne (2024) ; Fondation Beyeler, Bâle (2024) ; Drei, Cologne (2024) ; Galerie Barbara Weiss, Berlin (2023) ; Kölnischer Kunstverein, Cologne (2023) ; Quinn Harrelson Gallery, Los Angeles (2023) ; C-Mine, Genk (2023) ; Oregon Center for Contemporary Art, Portland (2023) ; Galerie Francesca Pia, Zurich (2022) ; SFMOMA, San Francisco (2022) ; Project Native Informant, Londres (2022) ; Neuer Essener Kunstverein, Essen (2022) ; Galeria Madragoa, Lisbonne (2021) ; Performance Space New York (2021) ; The Studio Museum in Harlem, New York (2019). Il participe à une résidence artistique à LUMA Arles, entre octobre 2024 et fin février 2025. 

Danse avec les démons, 2025, LUMA Arles, France. Precious Okoyomon, 2025 - 2464 x 3696

Precious Okoyomon

Precious Okoyomon a été en résidence à LUMA Arles d’octobre à décembre 2020.

Precious Okoyomon (né·e en 1993) est un·e poète et artiste nigérian·ne américain·e. Son travail explore le monde naturel, les récits de migrations et de racialisation, ainsi que les plaisirs purs de la vie quotidienne.

Precious Okoyomon a présenté son travail à l’occasion d’expositions individuelles à LUMA Westbau, Zurich ; Museum Für Moderne Kunst, Francfort ; Performance Space New York, New York ; Aspen Art Museum, Aspen ; Sandretto Re Rebaudengo Madrid Foundation, Madrid ; Herbert F. Johnson Museum, Ithaca ; Kunsthaus Bregenz, Bregenz. Son travail a été aussi été inclus dans la 13e Triennale balte, Tallinn ; la 58e Biennale de Belgrade, Belgrade ; la 59e Biennale de Venise, Venise ; le Okayama Art Summit 2022, Okayama ; la 11e Biennale Sequences, Reykjavik ; la Biennale de Thaïlande 2023, Chiang Rai, ainsi que dans des expositions collectives à l'Institute of Contemporary Arts, Londres ; LUMA Westbau, Zurich ; Schinkel Pavillon, Berlin ; LUMA Arles, Arles ; Palais de Tokyo, Paris ; Pavillon nigérian, 60e Biennale de Venise, Venise ; Fondation Beyeler, Bâle ; Kunsthaus Bregenz, Bregenz. Les œuvres d'Okoyomon font partie de la collection permanente du Museum Für Moderne Kunst de Francfort et de LUMA Arles. Okoyomon a reçu en 2021 le Frieze Art Fair Artist Award, ainsi que le Chanel Next Art Prize 2021. En 2024, But Did You Die, son deuxième recueil de poésie, a été coédité par The Serpentine et Wonder Press.

Philippe Parreno a étudié à l’école des beaux-arts de Grenoble et à l’Institut des hautes études en arts plastiques du Palais de Tokyo, à Paris. Il vit et travaille à Paris. Philippe Parreno est un artiste français qui s’est fait connaître dans les années 1990 et a été acclamé par la critique pour son travail couvrant une grande variété de médias - film, sculpture, dessin et texte. Parreno conçoit ses expositions comme un espace scénarisé où se déroule une série d’événements. Il cherche à transformer la visite de l’exposition en une expérience singulière qui fait jouer les limites spatiales et temporelles avec l’expérience sensorielle du visiteur, guidé, à travers l’espace, par l’orchestration du son et de l’image. Pour l’artiste, l’exposition est moins une œuvre d’art totale qu’une interdépendance nécessaire offrant une série continue de possibilités ouvertes.