Explorez le parc de LUMA Arles autrement

"Il n'y avait ni eau, ni terre, ni arbres, il n'y avait rien. Je me disais : mais vraiment, un parc ici, comment on va faire ?"

En 2009, Maja Hoffmann invite Bas Smets à découvrir le Parc des Ateliers : une première visite qu’il raconte dans cet extrait.

En prenant pour point de départ l’arche située à l’entrée du Parc des Ateliers, il revient sur la transformation de ce site, qui n’était alors qu’une vaste dalle de béton stérile – ancien lieu de production de locomotives à vapeur – en un jardin vivant. À partir des deux seuls micocouliers présents sur le site, il a créé un tunnel végétal, devenu aujourd’hui un passage symbolique vers le cœur du parc.

"Ici, on se trouve sur ce que j'appelle la plage. C'est l'épicentre du parc. C'est d'ici que le parc a été imaginé."

Dans cet audio, Bas Smets part de ce qu’il appelle aujourd’hui “la plage” – ancien cœur bétonné du Parc des Ateliers – pour décrire les grandes lignes de son projet de création du parc paysager.

Inspiré par les paysages autour d’Arles – les Alpilles, la Camargue et la Crau – il a dessiné une topographie de dunes, planté 140 espèces végétales et mis en place un système hydraulique, alimenté par le canal de Craponne, pour rafraîchir et irriguer le parc.

"Dès qu'on donne un petit coup de pouce à la nature, la nature sait reprendre le relais et produire elle-même une nouvelle réalité."

Depuis le grand cèdre qui marque l’entrée sud du Parc des Ateliers, Bas Smets retrace dans cet audio l’histoire de la transformation du site.

Il raconte la participation d’enfants arlésiens à la plantation de bulbes, l’intégration d’œuvres d’art dans le paysage, et la création progressive d’un écosystème capable de s’adapter au changement climatique.

Depuis l’ouverture du parc en 2021, la nature reprend lentement ses droits : les arbres grandissent, les sols s’enrichissent, et la vie animale revient peu à peu.