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LUMA Arles sera fermé les lundis à partir du 2 novembre 2025.

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Foire à questions sur le projet LUMA Arles

Retrouvez sur cette page toutes les questions liées au projet LUMA Arles et au Parc des Ateliers.

La fondation LUMA est-elle française ou suisse ?

La Fondation LUMA est un organisme de droit suisse fondé en 2004 par Maja Hoffmann. En 2013, la Fondation LUMA a créé et financé le fonds de dotation LUMA Arles pour piloter le projet du Parc des Ateliers d’Arles. Un fonds de dotation (FDD) est une structure de droit français à but non lucratif pour mener une mission d'intérêt général. LUMA Arles incarne le projet principal de la Fondation LUMA qui est aussi engagée dans des partenariats à long terme avec des institutions internationales comme la Kunsthalle de Zurich, la Tate Modern et la Serpentine Gallery à Londres, le New Museum ou le Bard College à New York. À Arles, la Fondation LUMA est la maison mère de LUMA Arles et des structures qui gèrent les différentes activités arlésiennes au sein de ce que Maja Hoffmann décrit comme un “archipel”.

Pourquoi une fondation culturelle achète des hôtels et des restaurants ?

Le premier restaurant créé par Maja Hoffmann était La Chassagnette, une ancienne bergerie devenue en 2002 un restaurant et un jardin bio, conçus comme une vitrine de l’art de vivre en Camargue. Cette volonté d’inventer de nouveaux lieux s’est développée avant la création de la Fondation LUMA en 2004 puis du lancement du projet du Parc des Ateliers. L’idée-force est de faire appel à des artistes pour créer des établissements différents. Il faut aussi répondre aux besoins de LUMA Arles pour héberger des artistes en résidence et des invités internationaux. Aujourd’hui, trois hôtels font partie de cet écosystème, chacun avec sa personnalité propre. Le tout représente 80 chambres, soit une part modeste de l’offre hôtelière d’Arles (5%). L’objectif n’est pas la rentabilité à court terme visée par les groupes hôteliers classiques. Par exemple, aucun repreneur ne s’était manifesté pour L'Arlatan en raison du montant de l’investissement. Le développement des établissements se fait en bonne entente avec les hôteliers arlésiens.

Le Parc des Ateliers est-il aux normes environnementales ?

Dès le début du projet, nous avons souhaité que le Parc des Ateliers soit exemplaire en matière de respect de l’environnement. Nous sommes allés plus loin dans ce domaine que la réglementation en vigueur. Le Parc équilibre sa consommation en énergie. L’énergie nécessaire au site sera produite grâce à des ressources naturelles et renouvelables. Un générateur produit à la fois de l’électricité, de la chaleur et du froid. Cette énergie est produite à partir d’huile de tournesol provenant de l’agriculture camarguaise ainsi que d’huile végétale usagée. Cette huile est collectée dans les restaurants et cantines du Pays d’Arles grâce à une filière locale. Par ailleurs, 2000 m2 de panneaux solaires installés sur le toit de la Grande Halle produisent de l’électricité, tout comme les ombrières du futur parking des Minimes, situé au sud-est du site, en bordure de la route de la Crau.

Pourquoi Maja Hoffmann a-t-elle choisi Arles ?

Maja Hoffmann a passé son enfance et son adolescence à Arles où elle est arrivée à l’âge de 15 jours. Ses parents avaient décidé de vivre en pleine Camargue en raison de la passion de son père Luc Hoffmann pour la nature du delta du Rhône, où il a fondé la station biologique de la Tour du Valat. Maja Hoffmann a choisi Arles pour réaliser son projet en raison de cette attache très personnelle mais aussi parce qu’elle est convaincue que l’avenir s’écrit dans les villes à taille humaine et non dans les mégalopoles. Mécène des Rencontres de la photo et du festival des Suds depuis vingt ans, elle était impliquée dans la vie culturelle locale avant de lancer le projet LUMA Arles.

Est-ce que la mairie a eu son mot à dire sur le projet ?

À toutes les étapes clés, LUMA Arles a travaillé en étroite collaboration avec la mairie d’Arles. D’ailleurs, un projet de cette importance n’est possible qu’avec la participation des collectivités. LUMA Arles a été lancé en 2007 après des échanges avec le Maire d’Arles Hervé Schiavetti, Michel Vauzelle, alors Président de la Région Provence-Alpes-Côte-D’azur et les principaux acteurs culturels de la ville : les Rencontres d’Arles, la maison d’édition Actes Sud et l’École nationale supérieure de la photographie. Depuis cette date, le Conseil municipal a approuvé chaque décision majeure. C’est la mairie d’Arles qui a accordé les permis de construire. Plusieurs services municipaux ont travaillé sur le projet : les services de l’urbanisme et du patrimoine ainsi que les services techniques. Des réunions publiques au théâtre d’Arles ont permis de présenter l’évolution du projet aux Arlésiens. Depuis le début, des rencontres régulières entre le Maire d’Arles et Maja Hoffmann ainsi que ses équipes ont permis de créer des liens durables.

Qu’est-ce que ce projet change pour la ville ?

Le Parc des Ateliers s’inscrit dans la dynamique d’Arles et la complète en ajoutant plusieurs atouts. Le chantier puis le fonctionnement du site crée des emplois, ce qui est une des raisons de la baisse du chômage à Arles ces dernières années. Les ateliers rénovés, et bientôt La Tour, offrent de nouveaux équipements culturels d’une dimension et d’une qualité qui place Arles au niveau des capitales culturelles mondiales. Grâce à ces espaces, la programmation d’expositions et d’évènements toute l’année dynamisera l’offre culturelle de la ville hors saison estivale. D’autres acteurs arlésiens comme les Rencontres d’Arles bénéficient de ces équipements pour leurs expositions. Les Arlésiens vont aussi disposer d’un nouvel espace vert : le parc-jardin public et gratuit conçu par l’architecte de paysage Bas Smets sur 36000m2. Le bâtiment signé par Frank Gehry, considéré comme l’un des plus grands architectes du monde, ajoute une œuvre du XXIe siècle au patrimoine romain et roman des siècles précédents. Enfin, les activités de LUMA Arles contribuent à l'émergence à Arles de projets indépendants ou d’entreprises créatives dans les domaines de l’art, du design ou de l’environnement.

On lit régulièrement qu’une partie des Arlésiens est hostile au projet, que leur répondez-vous ?

Partout, en France ou ailleurs, des projets de cette ampleur déclenchent des oppositions qui s’apaisent avec le temps. C’est le cas à Arles : les inquiétudes ont reculé au fur et à mesure que les Arlésiens sont venus voir le projet, s’informer, en discuter avec nous. Aujourd’hui, quelques critiques liées à l’évolution vers une industrie de l’art, apparaissent davantage sur les réseaux sociaux que dans la réalité arlésienne. Il faut aussi se souvenir que plusieurs milliers d’Arlésiens avaient assisté à la fête organisée sur l’avenue Victor Hugo lors du lancement du chantier le 5 avril 2014. De même, les multiples réunions publiques organisées par la mairie ont rassemblé un public nombreux et attentif, dont les interventions ont été largement positives. Au tout début du projet, l’enquête publique réalisée en 2013 dans le cadre de l’instruction des permis de construire n’avait noté aucune opposition au projet. Une fois accordés, les permis n’ont fait l’objet d’aucun recours. Au niveau politique locale, le projet fait l’objet d’un consensus. Les élus du Conseil municipal d’Arles ont voté souvent à l’unanimité les décisions concernant le Parc des Ateliers. Les partenaires comme la Communauté d’agglomération Arles Crau Camargue (ACCM) ou la Chambre de Commerce et d’Industrie du Pays d’Arles (CCIPA) ont soutenu le projet de manière très active. De nombreux acteurs culturels et associatifs arlésiens ont aussi tissé des liens étroits avec LUMA Arles.

Combien d'emplois avez-vous créé localement ?

Les chantiers du Parc des Ateliers ont créé l’équivalent d’une centaine d’emplois grâce à la clause d’insertion signée avec la Communauté d’agglomération ACCM. Pour les emplois directs, environ 230 salariés permanents en équivalent temps plein travaillent pour LUMA Arles ou pour la partie hôtellerie avec les Maisons d’Arles. À quoi il faut ajouter une vingtaine d’emplois pour les prestataires de sécurité et nettoyage. LUMA Arles impose aux entreprises sous-traitantes de s’installer à Arles. C’est le cas par exemple de Vinci Facilities, en charge de la maintenance technique du site. Ces emplois ont joué un rôle dans la baisse du chômage constatée à Arles ces dernières années.

Pourquoi tout est en anglais alors que nous sommes en France ?

LUMA Arles revendique son ancrage local à Arles et en Camargue mais aussi son ouverture internationale. Ces deux aspects font partie de l’identité du projet de Parc des Ateliers tel que Maja Hoffmann l’a imaginé. LUMA Arles assume donc totalement son bilinguisme. L’ensemble des documents et publications sont rédigés à la fois en français et en anglais. Nous avons la conviction que c’est un atout pour le rayonnement d’Arles dans le monde.

Certains ont l’impression que le Parc des Ateliers est réservé à une élite.

Le Parc des Ateliers est ouvert à tous. Quel que soit votre âge, votre niveau d’études, vos habitudes culturelles ou vos loisirs, vous pouvez trouver au Parc des Ateliers quelque chose qui vous intéresse. La seule condition, c’est la curiosité, l’envie de découvrir. La programmation de LUMA Arles forme un éventail large : de la danse au design, de la performance à la vidéo, de la philosophie à la photographie. Toute la programmation est gratuite pour les Arlésiens. Des visites commentées sont organisées ainsi que des ateliers pédagogiques.

Que faites-vous pour intéresser les Arlésiens, même ceux qui habitent loin du centre ?

Pour les Arlésiens et pour les Camarguais, visiter le site permet de vivre de l’intérieur la progression d'un projet majeur pour leur ville. Afin de faciliter l'accès de tous les habitants, y compris ceux qui vivent loin du centre, LUMA Arles a organisé en partenariat avec les élus de la Ville d’Arles de nombreuses visites avec les comités de villages et de quartiers, ainsi que des associations de commerçants, de cheminots, etc. De nombreux habitants des villages de Camargue ont participé à ces visites organisées depuis fin 2016 et qui ont suscité un véritable enthousiasme.

Que faites-vous pour intéresser les enfants et les jeunes ?

Les écoliers, collégiens et lycéens arlésiens sont un public prioritaire pour LUMA Arles qui a développé des programmes conçus à leur attention. Chaque année scolaire, des classes de la maternelle au lycée participent à un projet pédagogique avec leurs professeurs et notre équipe d’accueil et de médiation avec des ateliers sur l’histoire du site, sur l’architecture et sur le paysage. À la fin du printemps, leurs travaux sont présentés aux parents. Des présentations du projet sont aussi organisées dans des collèges, les maisons de quartiers et dans les centres sociaux en partenariat avec les services d'animation de proximité de la Ville d’Arles.