La lampisterie

Histoire et usage initial

Une architecture utilitaire au service des ouvriers

Construite dans les années 1860, La Lampisterie abrite à l’origine le service des lampes et le local de la potasse.

Transformée dans les années 1890, elle devient un atelier dédié au décapage des tubes des chaudières de locomotives.

Après 1950, son usage évolue encore : la partie est du bâtiment est aménagée en vestiaires et équipée de deux salles de douches, marquant ainsi une nouvelle étape dans la vie quotidienne des ouvriers.

Rénovation du bâtiment

La charpente Polonceau, témoin rare de l’ingéniosité industrielle

En 2024, La Lampisterie a fait l’objet d’une importante réhabilitation. L’objectif n’était pas de transformer le lieu, mais de préserver au maximum son architecture d’origine.

De plan rectangulaire, l’édifice présente sur ses façades est et ouest un soubassement en pierre de taille surmonté d’un alignement de cinq triplets encadrés en pierre. Les chaînages d’angle témoignent également de cette mise en valeur du matériau.

La Lampisterie est couverte d’une charpente Polonceau, conçue en 1837 par l’ingénieur Camille Polonceau.

Cette structure associe bois, fonte et fer afin d’optimiser la répartition des forces, permettant de franchir de grandes portées avec une économie de matériaux.

La Lampisterie constitue aujourd’hui le seul bâtiment du Parc des Ateliers où l’on peut encore observer ce dispositif mixte, les autres ayant disparu lors des incendies de 1985.

Aujourd’hui

La Lampisterie fait partie de l’ensemble des bâtiments historiques du Parc des Ateliers exploités par LUMA Arles.

Plus modeste en volume que les autres bâtiments du Parc des Ateliers, La Lampisterie n’en reste pas moins un élément emblématique du site.

La Lampisterie accueille désormais des expositions. En 2024 et 2025, elle a notamment présenté les 7ᵉ et 8ᵉ éditions du Prix Dior de la Photographie et des Arts Visuels pour Jeunes Talents, autour du thème Face to Face.