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LUMA Arles sera fermé les lundis à partir du 2 novembre 2025.

LUMA Arles sera fermé les lundis à partir du 2 novembre 2025.
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Exposition collective

Danse avec les démons

    Photographie
    ,
    Peinture
    ,
    Sculpture

Danse avec les démons est une exposition expérimentale majeure qui explore les interconnexions entre l’art et la réalité, et la manière dont les œuvres des artistes se lient les unes aux autres.

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À travers des installations immersives, ainsi que des peintures, des sculptures, des photographies et de nouvelles technologies, l’exposition rassemble un réseau de plus de cinquante artistes contemporain·es qui ont redéfini le développement des pratiques culturelles actuelles.

L’exposition entend examiner le caractère évolutif des œuvres d’art à travers des installations in situ proposant des approches inédites de l’exposition et de l’expérience esthétique. Son titre change au cours du temps, selon les suggestions des participant·es et des commissaires impliqué·es dans le projet.

L’exposition réunit pour la première fois des œuvres emblématiques de la collection de la Fondation Beyeler ainsi que des prêts de Maja Hoffmann / LUMA Foundation dans un accrochage unique pensé par Tino Sehgal, visant à matérialiser une réaction en chaîne, où chaque œuvre devient la continuation d’une autre. Photographies, peintures, sculptures se succèdent et se répondent selon des principes de différence et de répétition, abordant notamment le portrait, l’architecture, l’abstraction.

Déployée à travers la Galerie Principale de La Tour et autour de l’étang du parc paysager du Parc des Ateliers, Danse avec les démons propose une expérience multisensorielle, ludique et novatrice de l’œuvre d’art. Parmi les propositions, se trouvent des sculptures qui se regardent au lieu d’être face aux visiteur·euses, des œuvres qui réagissent à l’environnement, qui apprennent un langage ou qui influencent les rêves. Tel un organisme vivant, l’exposition offre une approche plus sensible de l’œuvre, donnant à voir l’image d’un monde mouvant, en perpétuelle transformation. Cette conception innovante des œuvres et de leur présentation interroge et réinvente les canons de l’exposition, ainsi que son histoire.

Une série d’installations de Carsten Höller, Adam Haar, Pierre Huyghe, Cildo Meireles, Federico Campagna, et Dozie Kanu cherchent à mettre en jeu les perceptions normatives du temps, de l’espace et de la réalité. Elles fonctionnent comme une invitation à la découverte et à l’imagination. Dans le parc paysager du Parc des Ateliers, autour de l’étang, les installations de Fujiko Nakaya, Precious Okoyomon et Philippe Parreno interagissent avec l’environnement, créant des expériences uniques qui répondent aux spécificités du parc.

L’exposition puise une partie de ses sources dans les projets expérimentaux réalisés, avec le soutien de LUMA Foundation, à Arles et dans d'autres villes au cours des quinze dernières années. Parmi ceux-ci, on peut citer Il Tempo del Postino (Manchester, 2007 ; Bâle, 2009), Vers la lune en passant par la plage (Arles, 2012), et Chroniques de Solaris (Arles, 2014). Le premier volet de Danse avec les démons a été présenté durant l’été 2024 à la Fondation Beyeler, à Riehen/Bâle.

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Crédits
Danse avec les démons, 2025, La Tour, Galerie Principale, Parc des Ateliers, LUMA Arles, France.
© Victor & Simon - Grégoire D’Ablon

Entretien avec Tino Sehgal

"Dans beaucoup d'œuvres on trouve cette continuité, d'une façon ou d'une autre"

Dans cet entretien, Tino Sehgal revient sur l’accrochage singulier de l’exposition Danse avec les démons, pensée comme un organisme vivant, dans lequel chaque œuvre entre en interaction avec les autres.

Loin d’un accrochage classique, le commissaire d'exposition a voulu créer un parcours fluide, où les œuvres — peintures, sculptures, installations — se répondent et se transforment au contact du public et de l’espace.

"Dream Hotel Room #1: Dreaming of Flying with Fly Agarics"

Pendant la durée de l’exposition, les visiteur·euses peuvent expérimenter la Dream Hotel Room #1 de Carsten Höller et Adam Haar en y faisant une sieste d’une heure environ. Le prix est inclus dans le billet d’entrée. L’inscription s’effectue pour le jour même sur place à LUMA Arles, selon les disponibilités.

À cinq reprises, de juin à octobre 2025, il est possible de passer la nuit dans la Dream Hotel Room #1, en s’inscrivant à un tirage au sort. Cette expérience est gratuite. Elle dure de 22h00 à 8h00 et est conçue pour une personne. Le·la gagnant·e peut toutefois être  accompagné·e d’une personne supplémentaire.

Une bibliothèque aussi grande que le monde
Club de lecture

Dans le cadre de l’exposition, une bibliothèque conçue par le philosophe Federico Campagna et l’artiste Dozie Kanu est activée sous la forme d’un club de lecture. Initié avec la chercheuse Marielle Pelissero et le philosophe Fabien Vallos, il vise à engager une réflexion commune à partir des ouvrages réunis par Federico Campagna et ses collaborateur·ices.

Les ouvrages d’Une bibliothèque aussi grande que le monde ont été choisis pour guider les lecteur·ices dans les différentes « saisons » de la construction d’un monde. Été, automne, hiver, printemps symbolisent tour à tour des idées fortes, mises en doute, niées, puis qui germent à nouveau, dans un cycle d’éternel retour. Relevant d’une pluralité de disciplines telles que la philosophie, l’architecture, la musique, la fiction, les sciences, l’économie, la spiritualité, la poésie, ces livres cartographient les saisons de la construction d’un monde à travers les millénaires et les cultures, de l’Extrême-Orient à l’Occident.
 

Informations pratiques :

- Le club de lecture se réunit toutes les deux semaines dans la bibliothèque : La Tour, Niveau -2, Galerie Principale

- Des photocopies des passages choisis pourront être distribuées lors des sessions et envoyées à l’avance par e-mail.

Dates : 

Mai
Vendredi 2 mai (15h00 – 17h00)
Lundi 12 mai (15h30 – 17h30)
Vendredi 30 mai (15h30 – 17h30)

Juin
Mercredi 11 juin (15h30 – 17h30)
Lundi 23 juin (15h30 – 17h30)

Juillet
Lundi 7 juillet (15h30 – 17h30)
Lundi 21 juillet (16h30 – 18h30)

Septembre
Lundi 15 septembre (16h30 – 18h30)

Octobre
Mercredi 1er octobre (16h30 – 18h30)
Lundi 13 octobre (15h30 – 17h30)
Mercredi 29 octobre (15h30 – 17h30)
 

Pour vous inscrire, veuillez compléter et soumettre le formulaire en cliquant sur le lien ci-dessous.

Entretien avec Federico Campagna

"Le monde est quelque chose de toujours instable et c'est à nous de décider ce que cela signifie."

Dans cet entretien, le philosophe Federico Campagna présente son projet avec l’artiste Dozie Kanu : Une bibliothèque aussi large que le monde.

Cette bibliothèque organise près de 1000 ouvrages selon les quatre saisons, représentant différentes manières de comprendre la réalité : certitude (été), doute (automne), désillusion (hiver) et renouveau (printemps).
Le projet mêle philosophie, science, mysticisme, art et musique pour montrer que notre vision du monde est toujours une construction, jamais définitive.

Cette œuvre fait partie de l’exposition Danse avec les démons (titre variable), présentée à LUMA Arles, en partenariat avec la Fondation Beyeler.

Biographies des artistes exposés

Tino Sehgal (né en 1976, Londres, Royaume-Uni) est un artiste de renommée internationale installé à Berlin. Il a étudié les sciences économiques à Berlin et la danse à l’Université des arts Folkwang à Essen. Le travail de Tino Sehgal défie les préceptes conventionnels de l’exposition en développant des modalités d’interactions et de mouvements plutôt que des objets matériels et statiques. Par une réflexion sur l’histoire, la sociologie et la théorie de l’art, l’artiste construit des « situations » sous la forme de chorégraphies, de rencontres, ou de discussions. Il fait souvent appel à des interprètes qui entrent en contact avec les visiteur·euses de l'exposition à travers des mouvements du corps, des paroles ou des chants. Son travail a été montré dans le cadre de nombreuses expositions personnelles à travers le monde, notamment au Centro Botín, Santander, (2023); Remai Modern, Saskatoon (2022); Tai Kwun, Hong Kong (2021), Odawara Art Foundation, Odawara (2019); Officine Grandi Riparazioni, Turin (2018); V-A-C Foundation, Moscou, (2017); Fondation Beyeler, Bâle (2017); Palais de Tokyo, Paris (2016) ; Stedelijk Museum, Amsterdam (2015); Martin-Gropius-Bau, Berlin (2015); Pinacoteca, Sao Paulo and CCBB, Rio de Janeiro (2014) ; Tate Modern ; (2012) Solomon R. Guggenheim Museum, New York (2010). Il a remporté le Lion d’or de la 55e Biennale de Venise en 2013.

Entomologiste de formation, Carsten Höller fait de l’expérience scientifique le moteur d’un travail artistique principalement axé sur la nature des relations humaines. Né en 1961 à Bruxelles, il vit et travaille à Stockholm, en Suède, et à Biriwa, au Ghana. Ses principales installations comprennent Test Site, une série de toboggans géants imaginés pour le Turbine Hall de la Tate Modern, à Londres (2006) ; Amusement Park, une installation de manèges de fête foraine grandeur nature fonctionnant à très faible vitesse au MASS MoCA, North Adams, USA (2006) ; Flying Machine (1996), qui hisse le spectateur dans les airs ; Upside-Down Goggles, une expérience participative avec des lunettes déformant la vision ; le célèbre The Double Club (2008-2009) à Londres, bar-restaurant-discothèque faisant un trait d’union entre la culture congolaise et occidentale.

Son Revolving Hotel Room, une installation devenue chambre d’hôtel la nuit, a été présentée dans theanyspacewhatever au Guggenheim Museum à New York (2009). Pour son exposition Decision à la Hayward Gallery à Londres, Höller a proposé un parcours expérimental avec deux entrées et quatre sorties, dont deux toboggans. Ses œuvres ont été présentées dans des expositions individuelles à la Fondazione Prada, Milan (2000), l’ICA Boston (2003), le Musée d’Art Contemporain, Marseille (2004), le Kunsthaus Bregenz, Autriche (2008), Musée Boijmans Van Beuningen, Rotterdam (2010), Hamburger Bahnhof, Museum für Gegenwart, Berlin (2011), New Museum, New York (2011), Thyssen-Bornemisza Art Contemporary (TBA21), Vienne (2014), Pirelli HangarBicocca, Milan (2016), Henie Onstad Kunstsenter, Høvikodden, Norvège (2017), The Florence Experiment au Palazzo Strozzi, Florence (2018), Sunday au Museo Tamayo, Mexico et plus récemment les expositions Behaviour au Kunsten Museum of Modern Art, Aalborg (2019) et Reproduction au Copenhagen Contemporary, Copenhague (2019).

Adam Haar Horowitz a été en résidence à LUMA Arles d'octobre à décembre 2023.

Adam Haar est scientifique. Il a obtenu son doctorat au MIT, et travaille entre le MIT Media Lab et l’école médicale et le centre d’études cognitives et du sommeil d’Harvard. Il travaille à l’application des neurosciences dans des expériences et des interventions sur le sommeil et les rêves. Il est le co-inventeur de l’appareil Dormio et de la technique Targeted Dream Incubation, qui aident à modifier les rêves. Actuellement, il élabore des outils pour le traitement des cauchemars avec des psychiatres du département des Anciens combattants des États-Unis, co-organise le symposium sur l’ingénierie des rêves du MIT, axé sur l’éthique scientifique, et conçoit un Hôtel du Rêve avec l’artiste Carsten Höller. Les travaux d’Adam Haar Horowitz ont été présentés dans Nature, Science, National Academy of Sciences, Harper’s, Cannes et le Forum économique mondial.

Les œuvres de Pierre Huyghe se présentent souvent comme des réseaux situés, une continuité entre un large éventail de formes de vie intelligentes (biologiques, technologiques) et de matière qui apprennent, se modifient et évoluent. Ce sont des environnements immersifs, contingents et en constante évolution. Ce sont des sites de possibilités, d’excès de fiction, indéterminés et indifférents aux catégories et aux témoins. Depuis plusieurs années, les œuvres de Pierre Huyghe sondent des alternatives à la perspective humaine, donnant ainsi aux regardeurs le sentiment qu’ils ne sont pas toujours attendus, à la manière de Untilled (dOCUMENTA (13), 2012) et Untitled (Human Mask) (2014).

Pierre Huyghe (né en 1962, à Paris) vit et travaille à New York. Son travail est internationalement connu et montré dans diverses expositions à travers le monde. Huyghe a reçu de nombreuses distinctions, dont le Nasher Sculpture Prize (2017), le prix Kurt Schwitters (2015), le prix Roswitha Haftmann (2013), le prix de l‘artiste contemporain de l’année, décerné par le Smithsonian American Art Museum (2010), le prix Hugo Boss, remis par le musée Guggenheim (2002), le prix spécial du jury de la Biennale de Venise (2001), et un DAAD, à Berlin (1999-2000). Plus récemment, il a été nommé directeur artistique de l’Okayama Art Summit 2019.

Parmi ses expositions récentes, citons « UUmwelt », à la galerie Serpentine, à Londres (2018) et « The Roof Garden », au Metropolitan Museum, à New York (2015). En 2012-2014, une grande rétrospective de l’œuvre de Huyghe a voyagé du Centre Pompidou (Paris) au musée Ludwig, en Allemagne, en passant par le musée d’Art du comté de Los Angeles, aux États-Unis. Son travail a également été présenté dans des expositions en groupe, dont, entre autres, « After ALife Ahead », au Skulptur Projekte Münster, en Allemagne (2017) ; « Tino Sehgal », au Palais de Tokyo, à Paris (2016), « Saltwater. A Theory of Thought Forms », à la XIVe Biennale d’Istanbul (2015), et dOCUMENTA (13), à Kassel (2012).

 

 

 

Cildo Meireles est né à Rio de Janeiro (Brésil) en 1948, où il vit et travaille toujours. Depuis la fin des années 1960, il développe une pratique engagée et poétique, au croisement des mouvements conceptuels et néo-concrets. Ses sculptures et installations complexes aux sensorialités multiples, souvent à visée participative, explorent des champs politiques, philosophiques et esthétiques.

Les œuvres de Cildo Meireles ont été exposées dans le monde entier, notamment aux Biennales de Venise (1976, 2003, 2005, 2009), de São Paulo (1981, 1989, 1998, 2010), de Lyon (2001, 2011), d'Istanbul (2003, 2015) et à la Documenta (1992, 2002). Le travail de l’artiste a fait l'objet de plusieurs expositions personnelles dans des institutions renommées, comme Sesc Pompeia, Sao Paulo, (2019) ; Centro Nacional de Arte Contemporaneo, Cerrillos (2019) ; Fundação de Serralves (2014) ; HangarBicocca, Milan, (2014) ; Museo Nacional Centro de Arte Reina Sofía, Madrid (2013) ; Museu d'Art Contemporani, Barcelone (2010) ; Museo Universitario Arte Contemporáneo, Mexico (2010) et Tate Modern, Londres (2008). Il a été l'un des fondateurs de l'unité expérimentale du Museu de Arte Moderna de Rio de Janeiro en 1969 et, à partir de 1975, il a édité le magazine d'art Malasartes.

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Federico Campagna

Federico Campagna a été en résidence à LUMA Arles d'avril à juin 2024.

Federico Campagna est un philosophe italien qui vit et travaille à Londres. Son travail aborde les aspects métaphysiques de l'imagination ainsi que la possibilité de modifier le "système de réalité" actuel. Ses derniers ouvrages, Otherworlds: Mediterranean Lessons On Escaping History (Bloomsbury, 2025), Prophetic Culture (Bloomsbury, 2021) et Technic and Magic (Bloomsbury, 2018), explorent la manière dont les « mondes » peuvent naître, être détruits et créés à nouveau. Dans The Last Night (2013), il considère le travail contemporain comme une forme de religion. Ses livres ont été traduits en allemand, en italien, en norvégien (à paraître), en espagnol et en turc.

Federico Campagna travaille comme chargé de cours en philosophie et construction du monde à l'Architectural Association (Londres) et à l'ECAL (Lausanne). Il est cofondateur de la maison d’édition italienne de philosophie Timeo, directeur des droits de la maison d’édition anglo-américaine Verso Books et conseiller éditorial pour la philosophie, la théologie et la mythologie pour l'éditeur italien Einaudi. Il est titulaire d’un doctorat du Royal College of Art, d’un Master of Arts de l’université Goldsmiths de Londres, ainsi que d'une maîtrise et d’une licence ès sciences de l’université Bocconi de Milan. 

Il collabore fréquemment en tant que conférencier, podcasteur et écrivain avec certains des principaux musées internationaux, galeries d’art contemporain et biennales. Son travail a été présenté dans de nombreuses institutions internationales, telles que la Fondation Beyeler, Bâle ; Biennale de Venise ; Documenta, Kassel, Allemagne ; Tate Modern, Londres ; Transmediale, Berlin ; Serpentine Gallery, Londres ; Jameel Art Centre, Dubaï ; MACBA - Musée d'art contemporain de Barcelone ; et MAXXI - Musée national d'art du 21e siècle, Rome.

 

 

 

Dozie Kanu a été en résidence à LUMA Arles en hiver 2024.

Dozie Kanu (né en 1993, Houston, États-Unis) est un artiste américain qui vit et travaille Santarém, Portugal. Diplômé de la School of Visual Arts, New York, en 2016, il a suivi le Maumas Independent Study Program à Lisbonne en 2022.

Sa pratique artistique explore les tensions entre la forme et la fonction, l'art et le design. Dozie Kanu réutilise des objets et des matériaux trouvés pour créer son propre lexique visuel, en s'inspirant de ses expériences personnelles, de la culture pop et des motifs de la diaspora africaine. Ses sculptures et installations font référence à des formes utilitaires et à des questions domestiques, tout en résistant aux catégories simples. Ses œuvres existent simultanément en tant qu'objets communicatifs ou performatifs.

L’artiste a présenté son travail lors d’expositions à Nina Johnson Gallery, Miami (2024) ; Gianni Manhattan, Vienne (2024) ; Fondation Beyeler, Bâle (2024) ; Drei, Cologne (2024) ; Galerie Barbara Weiss, Berlin (2023) ; Kölnischer Kunstverein, Cologne (2023) ; Quinn Harrelson Gallery, Los Angeles (2023) ; C-Mine, Genk (2023) ; Oregon Center for Contemporary Art, Portland (2023) ; Galerie Francesca Pia, Zurich (2022) ; SFMOMA, San Francisco (2022) ; Project Native Informant, Londres (2022) ; Neuer Essener Kunstverein, Essen (2022) ; Galeria Madragoa, Lisbonne (2021) ; Performance Space New York (2021) ; The Studio Museum in Harlem, New York (2019). Il participe à une résidence artistique à LUMA Arles, entre octobre 2024 et fin février 2025. 

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Precious Okoyomon

Precious Okoyomon a été en résidence à LUMA Arles d’octobre à décembre 2020.

Precious Okoyomon (né·e en 1993) est un·e poète et artiste nigérian·ne américain·e. Son travail explore le monde naturel, les récits de migrations et de racialisation, ainsi que les plaisirs purs de la vie quotidienne.

Precious Okoyomon a présenté son travail à l’occasion d’expositions individuelles à LUMA Westbau, Zurich ; Museum Für Moderne Kunst, Francfort ; Performance Space New York, New York ; Aspen Art Museum, Aspen ; Sandretto Re Rebaudengo Madrid Foundation, Madrid ; Herbert F. Johnson Museum, Ithaca ; Kunsthaus Bregenz, Bregenz. Son travail a été aussi été inclus dans la 13e Triennale balte, Tallinn ; la 58e Biennale de Belgrade, Belgrade ; la 59e Biennale de Venise, Venise ; le Okayama Art Summit 2022, Okayama ; la 11e Biennale Sequences, Reykjavik ; la Biennale de Thaïlande 2023, Chiang Rai, ainsi que dans des expositions collectives à l'Institute of Contemporary Arts, Londres ; LUMA Westbau, Zurich ; Schinkel Pavillon, Berlin ; LUMA Arles, Arles ; Palais de Tokyo, Paris ; Pavillon nigérian, 60e Biennale de Venise, Venise ; Fondation Beyeler, Bâle ; Kunsthaus Bregenz, Bregenz. Les œuvres d'Okoyomon font partie de la collection permanente du Museum Für Moderne Kunst de Francfort et de LUMA Arles. Okoyomon a reçu en 2021 le Frieze Art Fair Artist Award, ainsi que le Chanel Next Art Prize 2021. En 2024, But Did You Die, son deuxième recueil de poésie, a été coédité par The Serpentine et Wonder Press.

Philippe Parreno a étudié à l’école des beaux-arts de Grenoble et à l’Institut des hautes études en arts plastiques du Palais de Tokyo, à Paris. Il vit et travaille à Paris. Philippe Parreno est un artiste français qui s’est fait connaître dans les années 1990 et a été acclamé par la critique pour son travail couvrant une grande variété de médias - film, sculpture, dessin et texte. Parreno conçoit ses expositions comme un espace scénarisé où se déroule une série d’événements. Il cherche à transformer la visite de l’exposition en une expérience singulière qui fait jouer les limites spatiales et temporelles avec l’expérience sensorielle du visiteur, guidé, à travers l’espace, par l’orchestration du son et de l’image. Pour l’artiste, l’exposition est moins une œuvre d’art totale qu’une interdépendance nécessaire offrant une série continue de possibilités ouvertes.