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LUMA Arles sera fermé les lundis à partir du 2 novembre 2025.

LUMA Arles sera fermé les lundis à partir du 2 novembre 2025.
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Symposium : Histoire environnementale III

    Environnement
  • Gratuit, sur réservation

Pour cette troisième édition, LUMA Arles réunit chercheurs et chercheuses, artistes et paysagistes autour d’une approche historique de l'écologie.

Du vendredi 24 au dimanche 26 mai 2024
Thématique : Loin du jardin
Lieu : Le Magasin Électrique

 

Pour cette troisième édition, LUMA Arles réunit chercheurs et chercheuses, artistes et paysagistes autour d’une approche historique de l’écologie.

Partant du principe que les sociétés industrielles ont profondément endommagé les paysages et les écosystèmes, Loin du jardin explorera une question importante : qu’est-ce qui peut émerger lorsque l’imperméabilité croissante des sols, la déforestation massive et les perturbations humaines sont en contradiction profonde avec l’image d’un jardin ?

Selon l’architecte paysagiste Bas Smets, qui a transformé la friche industrielle du Parc des Ateliers en un vaste parc paysager public, le développement des jardins peut être considéré comme un espace qui se replie sur lui-même, à l’image d’un hortus conclusus, ce jardin médiéval encerclé de murs. Cette conception du jardin comme espace clos s’oppose à la notion de paysage qui s’étend au-delà des limites strictes.

Aujourd’hui, l’idée d’un espace en extension plutôt que fragmenté et compartimenté, nous permet de repenser le jardin et son rôle dans la société. S’appuyant sur divers domaines de recherche, la troisième édition d’Histoire environnementale, Loin du jardin, tentera de remettre en question les idées conventionnelles à propos du jardin.

Histoire environnementale III

Vendredi 24 mai 2024

  • 17h30 : Mot d'accueil
     
  • 17h45 : Introduction
    Avec Grégory Quenet, professeur d'histoire de l'Environnement, Université de Versailles-Saint-Quentin-en-Yvelines
     
  • 18h15 : Aux environs de l’histoire environnementale : réflexions sur le changement historiographique
    Avec Patrick Boucheron, professeur au Collège de France 
     
  • 19h00 : Lancement du livre, SPF 666 : Gótico Provençal
    Table ronde avec les écrivain·es et curateur·ices, Diana CampbellPierre-Alexandre Mateos et Charles Teyssou, modérée par Simon Castets, directeur des projets stratégiques, LUMA Arles

 

Samedi 25 mai 2024

  • De 9h30 à 13h00 : Atelier — Être le vent pour les arbres : laboratoire de poésie générative
    Avec Natalia Fedorova, artiste et curatrice

    L’atelier s’appuiera sur des senseurs utilisant les paramètres physiologiques d’un arbre et les traduira en quatre lignes de poésie minimale. Les participant·e·s commenceront par observer les arbres au cours d’une promenade, puis ils et elles seront initié·e·s au système de collecte de données (flux de sève, accéléromètre, température et humidité du tronc et du sol, spectromètre) puis, selon le principe de traduction, ils et elles créeront leurs propres lignes de texte. Le fruit de l’atelier sera présenté sous la forme d’arbres-poèmes génératifs sur Internet.

  • 14h15 : Mot d'accueil
     
  • 14h30 : Natures d’empire : les jardins botaniques coloniaux
    Avec Hélène Blais, professeur d'histoire contemporaine à l'École Normale Supérieure-PSL
     
  • 15h15 : Le Parc des Ateliers comme jardin expérimental
    Table ronde avec Hélène Blais professeur d'histoire contemporaine à l'École Normale Supérieure-PSL, Bas Smets, architecte paysagiste, professeur à l'université Harvard, Véronique Mure, botaniste et ingénieure en agronomie tropicale, modérée par Martin Guinard, curateur, LUMA Arles
     
  • 16h00 : Pause
     
  • 16h15 : Projection du film Le Labyrinthe
    En présence de la réalisatrice Laura Huertas Millán, artiste

    Un voyage dans les souvenirs labyrinthiques de Cristobal Gomez Abel, qui a travaillé pour les barons de la drogue en Amazonie colombienne dans les années 1980. Le film suit son voyage à travers la forêt et les ruines d'un manoir inspiré du manoir Carrington du feuilleton Dynasty, tout en dévoilant le récit hallucinatoire d'une expérience de mort imminente. (21 min, 2018)
     
  • 16h45 : L'Histoire a lieu sous nos pieds : Philosophie des mondes souterrains
    Avec Mohamed Amer Meziane, philosophe, maître de conférences, professeur adjoint au centre d'études du Moyen-Orient de l'Université de Brown

  • 17h30 : Pause
     
  • 17h45 : L'Épanouissement (queer) de dix mille choses
    Avec Zairong Xiang, professeur adjoint de littérature comparée et directeur adjoint du programme d’Art à l’université Duke Kunshan

  • 18h30 : Loin du lointain
    Avec Hashim Sarkis, doyen de la MIT School of Architecture

Dimanche 26 mai 2024

  • 10h00 : L’Itinéraire de Mireille 
    Avec l’École nationale de paysage, Véronique Mure, botaniste, ingénieure en agronomie tropicale et Estelle Rouquette, conservatrice du Musée de la Camargue

     
  • 10h30 : Le jardin près de la mer
    Avec Tarek El-Ariss, professeur James Wright et titulaire de la chaire Moyen-Orient à l’université de Dartmouth
     
  • 11h15 : Pause
     
  • 11h30 : Habiter l’échine du désert : imaginaires nomades du Sahara
    Avec Maïa Hawad, chercheuse, enseignante invitée en architecture environnementale au Royal College of Art, Londres
     
  • 12h15 : Terrain vague
    Discussion avec Feda Wardak, architecte et chercheur, Raphaëlle Guidée, théoricienne de la littérature, université de Poitiers, modérée par Martin Guinard, curateur, LUMA Arles
     
  • 13h00 - 14h30 : Pause
     
  • 14h30 : Le déchet et la ressource : Le jardin comme mode d'appropriation du temps
    Avec Samir Boumediene, historien, CNRS, Institut d'histoire des représentations et des idées dans les modernités
     
  • 15h15 : Les Graines du monde. Les semences céréalières : Des civilisations alimentaires aux OGM 
    Avec Alessandro Stanziani, directeur d’étude à l’EHESS et au CNRS
     
  • 16h00 : Pause
     
  • 16h15 : Hors du jardin
    Avec Maya Lin, artiste environnementale
     
  • 16h45 : Hommage à Gustav Metzger 
    Table ronde avec Hélène Guenin, directrice du MAMAC Nice, Hans Ulrich Obrist, conseiller senior LUMA Arles, Leanne Dmyterkodirectrice et curatrice de la fondation Gustav Metzger et Benoît Piéron, artiste, modérée par Vassilis Oikonomopoulos, directeur des expositions et des programmes, LUMA Arles
     
  • 18h00 : Visite du jardin tinctorial d'Atelier LUMA 

Précédentes éditions 

Histoire environnementale I 
Du jeudi 25 août au vendredi 26 août 2022

Comment les sociétés développent-elles leur compréhension de l’environnement à travers des processus d’interdépendance ? Pourquoi est-ce si important d’analyser nos rapports passés et présents à l’environnement ? Comment repositionner le rôle des non-humains — qu’ils soient des animaux, des forêts, des bactéries, des sols ou de l’air — comme des protagonistes clés des processus historiques ? 


Histoire environnementale II
Du samedi 27 mai au dimanche 28 mai 2023


À travers une approche historique, le symposium a exploré l’utilisation des terres, des écosystèmes fragiles, ainsi que la manière dont l’environnement a été perçu au fil du temps dans la poésie et la prose. Comment se manifestent les traces de l’activité humaine sur l’environnement ? Comment l’Histoire environnementale a-t-elle évolué depuis l’émergence de ce champ d’investigation au XXᵉ siècle ? Et quel est l’état actuel de ces réflexions, à un moment où l’activité humaine impacte indéniablement les domaines du visible et de l’invisible ?

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Alessandro Stanziani

Alessandro Stanziani est directeur d’études à l’École des hautes études en sciences sociales et directeur de recherche au Centre national de la recherche scientifique à Paris. Il est l’auteur de quatorze monographies et de plus d’une centaine d’articles, et a dirigé dix numéros spéciaux de revues à comité de lecture. Il a notamment publié Rules of Exchange. French Capitalism in Comparative Perspective, Eighteenth to Early Twentieth Centuries (2012) et Bâtisseurs d’empires. Russie, Chine et Inde à la croisée des mondes (2012).
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Bas Smets

Bas Smets, né en 1975 en Belgique, est un architecte paysagiste dont le parcours multidisciplinaire a nourri son approche singulière de la création d’espaces urbains innovants et durables. En 2007, il fonde son agence à Bruxelles et a depuis réalisé plus de 50 projets à l’international, parmi lesquels le Parc des Ateliers LUMA Arles à Arles, le Parc Tour et Taxis à Bruxelles, le Sunken Garden à Londres et l’aménagement du front de mer de Himarë en Albanie. En 2022, il remporte le prestigieux concours international pour le réaménagement de l’espace public autour de la cathédrale Notre-Dame de Paris. 

Son travail se distingue par son concept de « paysages augmentés », une approche qui mobilise les processus naturels pour générer de nouveaux microclimats. Convaincu de l’importance de l’interdisciplinarité pour une conception inventive, il collabore régulièrement avec des artistes et des scientifiques.

En 2023, Smets est nommé professeur à la Graduate School of Design de la Harvard University, où il poursuit ses recherches sur la transformation des environnements urbains en écosystèmes capables d’atténuer les effets du changement climatique. Sa pratique visionnaire de l’architecture du paysage ouvre de nouvelles perspectives prometteuses pour l’adaptation résiliente des villes face aux défis de la crise climatique. 

Benoît Piéron

Benoît Piéron est un artiste ayant passé une grande partie de son enfance à l’hôpital, un lieu qu’il doit à nouveau fréquenter aujourd’hui. À 40 ans passés, il a transformé la maladie apprivoisée en un potentiel d’action. Artiste résident de la Pinault Collection à Lens, de la Fondation Hermès et de la Casa de Velázquez, il a exposé au Palais de Tokyo ou encore à la Chisenhale Gallery à Londres, et a été nommé au prix Ricard. À partir de sculptures, de patchworks, d’installations, qui empruntent souvent leurs couleurs pastel à celles du linge d’hôpital, il a développé une œuvre dans laquelle l’univers médical se transforme en rêverie intime, en réflexion sur l’attente, le jardin, la sensualité. Un voyage intérieur halluciné et incertain. - Anaël Pigeat

Diana Campbell

Diana Campbell est curatrice et travaille en Asie du Sud et du Sud-Est depuis 2010, principalement en Inde, au Bangladesh et aux Philippines. Elle s'est engagée à promouvoir dans de nombreux forums un monde de l’art transnational et pluriel, où elle aborde les préoccupations d’artistes sous-représentés aux côtés d’artistes les plus établis. Depuis 2013, elle est directrice artistique de la Samdani Art Foundation, basée à Dhaka (Bangladesh), et curatrice en chef du Dhaka Art Summit, dont elle a dirigé toutes les éditions entre 2014 et 2023, et prépare l’édition 2026. Outre sa pratique curatoriale, Campbell développe la collection de la Samdani Art Foundation et dirige ses collaborations internationales dans la perspective de l’ouverture en 2025 de Srihatta, centre d’art et parc de sculptures de la fondation à Sylhet. En parallèle, de 2016 à 2018, Campbell était directrice artistique de Bellas Artes Projects, organisation à but non lucratif développant un programme d’expositions et de résidences à Manille et Bataan (Philippines). Elle est également directrice des projets internationaux de la Hartwig Art Foundation à Amsterdam et participe au groupe de « facilitateurs » de AFIELD, réseau transnational soutenant les artistes dans leurs engagements pour un impact social.

Estelle Rouquette

Estelle Rouquette est docteure en Histoire de l'art et en archéologie. En tant que directrice adjointe du Parc naturel régional de Camargue, elle organise des projets culturels, de patrimoine, d'architecture, de paysage, d'énergie, d'éducation et de sensibilisation à l'environnement. Elle est également directrice du Musée de la Camargue.
2022 - Portrait Feda Wardak, par Maï[79]

Feda Wardak

Feda Wardak est un artiste, un architecte-constructeur et un chercheur indépendant franco-afghan basé à Paris. Son travail s’intéresse à l’impact des dynamiques impérialistes et capitalistes sur des environnements habités. Il travaille ainsi sur les effets des conflits armés dans les zones tribales afghanes, sur la destruction des grands ensembles en France, sur les politiques de gestion d’eau, ou encore sur les conséquences de l’extractivisme sur les paysages et les corps. Ses dispositifs artistiques prennent le droit d’intervenir sur des paysages afin de révéler les violences qui agissent dessus. Ces violences structurelles souvent invisibles participent progressivement à la pollution, à la transformation et donc à la disparition d’écosystèmes entiers. Face à ces situations d’urgence, Feda Wardak distingue ce qui est « juste » de ce qui est « légal ». Les œuvres artistiques qu’il déploie se défendent comme des outils de jurisprudence qui tente de déplacer le cadre légal. Sa pratique s’incarne à travers différents médiums. Il construit des œuvres paysagères monumentales, il réalise des films, il écrit et met en scène des performances et des créations chorégraphiques, il monte des lieux (école des savoir-faire, centre d’art et de formation). Feda Wardak a été diplômé en architecture en 2015, à l’ENSA Paris-Belleville, où il enseigne aujourd’hui. Son travail a été présenté dans différentes biennales (Venise, Dhaka, Chicago, Lagos, Lyon…), dans des expositions (MAC VAL, FRAC Grand Large, Ateliers Médicis…), mais selon lui, c’est surtout dans l’espace public qu’il a présenté ses créations les plus abouties.
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Grégory Quenet

Grégory Quenet est un des pionniers de l’histoire environnementale et des humanités environnementales en France. Depuis 2012, il est le premier et encore le seul professeur en histoire de l’environnement en France, à l’Université Versailles Saint-Quentin-en-Yvelines (Paris-Saclay). Fondateur du portail français des humanités environnementales, il a organisé le 8ᵉ Congrès de la European Society for Environmental History à Versailles en 2015.
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Hans Ulrich Obrist

Hans Ulrich Obrist (né en 1968 à Zurich, Suisse) est directeur artistique des Serpentine Galleries à Londres et conseiller sénior à LUMA Arles. Auparavant, il était conservateur au Musée d’Art Moderne de la Ville de Paris. Depuis sa première exposition « World Soup : The Kitchen Show » en 1991, il a été curateur de plus de 350 expositions.

Les publications récentes d'Obrist comprennent Ways of Curating (2015), The Age of Earthquakes (2015), Lives of the Artists, Lives of Architects (2015), Mondialité (2017), Somewhere Totally Else (2018), The Athens Dialogues (2018), Maria Lassnig : Letters (2020), Entrevistas Brasileiras : Volume 2 (2020), et 140 idées pour la planète Terre (2021).

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Hashim Sarkis

Hashim Sarkis est architecte, éducateur et universitaire. Il dirige Hashim Sarkis Studios (HSS), fondé en 1998, avec des bureaux à Boston et à Beyrouth. Il est également doyen de la School of Architecture and Planning du Massachusetts Institute of Technology (MIT) depuis 2015 et a été le directeur/curateur de la Biennale d’architecture de Venise 2021. Avant de rejoindre le MIT, Sarkis était titulaire de la chaire Aga Khan d’architecture paysagère et d’urbanisme à l’université Harvard. Les projets architecturaux et urbains de HSS comprennent des logements abordables, des maisons, des parcs, des bâtiments institutionnels, des aménagements urbains et des plans d’urbanisme. HSS a reçu plusieurs prix pour ses projets, notamment pour le logement des pêcheurs de Tyr, l’hôtel de ville de Byblos et les maisons Courtower. Le travail de sa société a été exposé dans le monde entier, y compris au Museum of Modern Art de New York et aux biennales de Venise, Rotterdam, Shenzhen/Hong Kong et Valparaiso. Il a également fait l’objet de nombreuses publications, dont une monographie publiée par NESS.docs. Sarkis est titulaire d’une licence en architecture et d’une licence en beaux-arts de la Rhode Island School of Design, ainsi que d’une maîtrise et d’un doctorat en architecture de l’université Harvard. Il a écrit, coécrit et édité plusieurs livres et articles sur l’histoire et la théorie de l’architecture moderne, dont The World as an Architectural Project ; Josep Lluís Sert : The Architect of Urban Design ; Circa 1958 : Le Liban à travers les photos et plans de Constantinos Doxiadis ; et Le Corbusier’s Venice Hospital.

Hélène Blais

Hélène Blais est professeure d’histoire contemporaine à l’École normale supérieure Paris sciences et lettres, et membre de l’Institut d’histoire moderne et contemporaine. Elle travaille sur les relations entre savoirs et empires coloniaux, sur la cartographie, la géographie et les voyages au XIXe siècle et, depuis quelques années, sur l’histoire environnementale de la colonisation. Elle a notamment publié Mirages de la carte. L’invention de l’Algérie coloniale (2014), Voyages au grand océan. Géographies du Pacifique et colonisation, 1815-1845 (2005), a co-dirigé de nombreuses publications et été co-commissaire de l’exposition « Visages de l’exploration. Du mythe à l’histoire », qui s’est tenue à la Bibliothèque nationale de France en 2022. Son dernier ouvrage s’intitule L’Empire de la nature. Une histoire des jardins botaniques coloniaux, fin XVIIIe siècle-années 1930 (2023).

Hélène Guenin

Hélène Guenin est, depuis 2016, directrice du Musée d’Art Moderne et d’Art Contemporain (MAMAC) à Nice, où elle a notamment organisé l’exposition Gustav Metzger. Remember Nature (2017). Elle était responsable de la programmation au Centre Pompidou Metz, entre 2008 et 2016, avec des expositions comme Sublime, les tremblements du mondes (2016) et Une brève histoire des lignes avec Christian Briend en 2013.

Laura Huertas Millán

Laura Huertas Millán est une artiste, cinéaste et écrivaine colombienne basée en France. Elle est titulaire d’un doctorat de l’université PSL (programme SACRe) suivi au sein du Sensory Ethnography Lab (Harvard University). Plus de vingt rétrospectives de son œuvre ont été organisées à l’international. Ses films ont été présentés dans les principaux festivals de cinéma du monde et ont remporté des prix au Festival du film de Locarno, au FID-Marseille, à Doclisboa et à Videobrasil. Elle a présenté des expositions individuelles, entre autres, au MASP de São Paulo, à la Maison des Arts de Malakoff et au Musée moderne de Medellin. Ses films ont également été exposés et projetés au Centre Pompidou, au Jeu de Paume, au Guggenheim Museum de New York, à Times Art Berlin, et présentés dans des biennales telles que Liverpool, FRONT Triennial, Videobrasil, Videonale et Sharjah Biennial.

Leanne Dmyterko

Leanne Dmyterko est curatrice à Londres et codirectrice de la Fondation Gustav Metzger depuis sept ans. Pendant près d’une décennie, elle a collaboré étroitement avec Metzger sur des projets et des expositions dans le monde entier et poursuit aujourd’hui son travail à travers la fondation. Elle a écrit sur sa vie et son art pour diverses publications et a cosigné plusieurs expositions individuelles de son œuvre, notamment une à venir au Kunsthal Aarhus (2025), et précédemment à la Ben Uri Gallery (Londres, 2021), West (La Haye, 2017) et Kabuso (Norvège, 2017).

Maïa Tellit Hawad

Maïa Tellit Hawad est une chercheuse d’origine franco-touareg basée à Marseille. Philosophe de formation, ses recherches portent sur les imaginaires du Sahara dans les sciences africanistes francaises et sur l’imbrication de la géographie, de la colonialité et des politiques de la race dans les administrations actuelles du Sahara central. Ses travaux récents se concentrent sur les devenirs nomades dans les sociétés touareg contemporaines. Elle enseigne actuellement dans le cadre du studio RS6 Saharan Becomings au sein du programme d’architecture environnementale du Royal College of Art à Londres.
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Maya Lin

Maya Lin est une artiste environnementale. Elle interprète le monde naturel à travers la science, l'histoire et la culture, pour créer des œuvres qui ont eu un impact profond sur la façon dont nous percevons notre histoire et notre relation avec le monde naturel. Depuis sa toute première œuvre, le Vietnam Veteran's Memorial, elle a poursuivi une carrière dans l'art et l'architecture, tout en continuant à se consacrer à des travaux mémoriels qui se concentrent sur certaines des questions historiques cruciales de notre époque. Son travail va des installations artistiques spécifiques au site, telles que Ghost Forest au Madison Square Park, à New York, à la bibliothèque du Smith College, en passant par le siège du campus de Novartis à Cambridge (MA). Ses projets actuels comprennent le nouvel espace de laboratoire des arts du spectacle pour le Bard College et la nouvelle conception du Musée des Chinois d'Amérique pour le centre de Manhattan. Lin est membre de la Fondation Bloomberg, de la Fondation What is Missing ? En 2016, le président Barack Obama lui a décerné la médaille présidentielle de la liberté, la plus haute distinction civile du pays.

Mohamed Amer Meziane

Mohamed Amer Meziane est philosophe et professeur assistant à l’université Brown aux États-Unis. Agrégé, il est l’auteur d’une thèse remarquée sur la sécularisation comme effet de la « rencontre coloniale », soutenue à l’université Paris 1 Panthéon-Sorbonne. Son travail explore également la généalogie de l’extractivisme des « États fossiles » contemporains et appelle à une métaphysique de la décolonisation incarnée dans une écologie prenant en considération « ce qui excède » la terre, dépassant ainsi le tournant ontologique de l’anthropologie. Auteur des ouvrages Des empires sous la terre (2021) et Au bord des mondes (2023), ainsi que de nombreux articles, il est également membre du comité de rédaction de la revue Multitudes et a occupé la position d’enseignant-chercheur à l’université Columbia ainsi qu’à l’université libre de Berlin. L’édition américaine de son premier livre a remporté le prix de la traduction de la Villa Albertine.

Natalia Fedorova

Natalia Fedorova est artiste, curatrice, chercheuse et éducatrice dans le domaine de l’art contemporain et de la littérature. Son travail se concentre sur la médiation entre les langages des humains, de la technologie et des écosystèmes. Ses œuvres les plus récentes peuvent être considérées comme des moyens de communication inter-espèces. To be the wind for the tree traduit en textes poétiques les processus physiologiques des arbres. To bee est un simulateur sémiotique qui établit les bases d’un monde sensoriel commun à l’homme et à l’abeille. Elle est actuellement chercheuse invitée au Laboratoire d’études et de recherche sur les logiques contemporaines de la philosophie de l’université Paris 8, dans le cadre du programme PAUSE d’accueil en urgence des artistes et des universitaires en exil. Elle enseigne l’art technologique et l’écriture expérimentale au sein du programme universitaire Smolny Beyond Borders.

Patrick Boucheron

Patrick Boucheron est professeur au Collège de France, titulaire de la chaire « Histoire des pouvoirs en Europe occidentale, XIIIe-XVIe siècle » depuis 2015. Il a formulé les concepts de fictions politiques et d’expériences politiques autour desquels il cherche à reconfigurer une histoire des pouvoirs depuis le Moyen Âge. Parallèlement, il a engagé une réflexion sur l’écriture et l’épistémologie de l’histoire, tentant de réarticuler littérature et sciences sociales à partir de chantiers collectifs et d’expérimentations personnelles. Auteur de nombreux ouvrages, il a notamment écrit Quand l’histoire fait dates. Dix manières de créer l’événement (2022) ; La Trace et l’Aura. Vies posthumes d’Ambroise de Milan (IVe-XVIe siècle) (2019) ; Prendre dates. Paris, 6 janvier-14 janvier 2015, avec Mathieu Riboulet (2015) ; Faire profession d’historien (2010) ; et dirigé Histoire du monde au XVe siècle (2009) et Histoire mondiale de la France (2017). Membre du comité de rédaction de la revue L’Histoire depuis 1999, du conseil scientifique des Rendez-vous de l’histoire de Blois et du conseil scientifique du musée des Civilisations de l’Europe et de la Méditerranée (Mucem, Marseille) depuis 2013, Patrick Boucheron a été nommé en 2017 président du comité scientifique chargé de la refonte de la galerie permanente du musée national d’Histoire de l’immigration.
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Pierre-Alexandre Mateos / Charles Teyssou

Pierre-Alexandre Mateos et Charles Teyssou ont été en résidence à LUMA Arles d’octobre 2017 à mars 2018.

Nés respectivement en 1989 et 1988 à Toulouse (France). Ils vivent et travaillent à Paris. Pierre-Alexandre Mateos et Charles Teyssou forment un duo de commissaires installés à Paris. En mai 2018, ils ont lancé le « Cruising Pavilion », une exposition interrogeant les liens entre pratiques sexuelles minoritaires et architecture, à l’occasion de la XVIe Biennale d'architecture de Venise. Ce travail a aussi fait l’objet d’une exposition à Ludlow 38, à New York, en février 2019, et s’est achevé à ArkDes, à Stockholm, en Suède, à l’automne 2019. En septembre 2018, ils ont présenté une exposition de groupe consacrée au baroque néolibéral à Converso, à Milan. Ils collaborent régulièrement à de nombreuses publications dont Flash Art et L'Officiel Art.

Raphaëlle Guidée

Raphaëlle Guidée est maîtresse de conférences en littérature comparée à l’université de Poitiers et membre junior de l’Institut universitaire de France (IUF). Ses recherches portent notamment sur les croisements entre littérature et sciences sociales, la dimension politique des écritures contemporaines et les humanités environnementales. Elle mène actuellement à l’IUF un projet intitulé « Perdre le monde : Changement climatique, transitions historiques et nouveaux récits ». Elle a publié un essai sur la mémoire des catastrophes (Mémoires de l’oubli, 2017) et co-dirigé plusieurs volumes sur la littérature contemporaine (Hantologies, 2009 ; Patrick Modiano, 2012 ; W.G. Sebald, 2013 ; Utopie et catastrophe, 2015 ; Dire les inégalités, 2016 ; L’Apocalypse, une imagination politique, 2018). Son enquête narrative sur les récits de la faillite de Detroit est à paraître en 2024.

Samir Boumediene

Samir Boumediene est chercheur au CNRS à l'Institut d'histoire des représentations et des idées dans les modernités (Lyon), et a précédemment occupé des postes postdoctoraux à l'Institut Max Planck (Berlin), et à l'Université de Cambridge. Son doctorat, réalisé à l'Université de Lorraine et à la Casa de Velázquez (Madrid), était consacré à l'histoire des plantes médicinales dans le Nouveau Monde et a été publié en 2016 sous le titre La colonisation du savoir. Une histoire des plantes médicinales du « Nouveau Monde » (1492-1750) (éd. des Mondes à faire, 2016). Il a ensuite publié plusieurs articles sur l'histoire des drogues, de la médecine et des plantes. Ses recherches actuelles, entamées à la Villa Médicis et à l'Institut néerlandais de Rome et qu’il poursuit en tant que fellow à I Tatti (the Harvard University Center for Italian Renaissance Studies, Florence) portent sur la notion de découverte au début de la période moderne et sur l'histoire des questionnaires.

Tarek El-Ariss

Tarek El-Ariss est titulaire de la chaire James Wright d’études sur le Moyen-Orient à Dartmouth College. Il est né à Beyrouth où il a grandi pendant la guerre civile (1975-1990). Formé à la philosophie, à la théorie littéraire et aux études visuelles et culturelles à l’université américaine de Beyrouth et aux universités de Rochester et Cornell, il est l’auteur d’une œuvre qui traite des questions de déplacement, de guerre et de désir. Il a écrit sur des voyageurs désorientés, des marginaux, des personnes queers, des pirates informatiques et des personnages qui entretiennent des relations complexes avec les questions d’origine et de pouvoir. Il est l’auteur de Trials of Arab Modernity. Literary Affects and the New Political (2013) et de Leaks, Hacks, and Scandals. Arab Culture in the Digital Age (2019), et a dirigé The Arab Renaissance. A Bilingual Anthology of the Nahda (2018). Il a reçu une bourse Guggenheim pour achever son livre Water on Fire. A Memoir of War, à paraître en 2024.

Véronique Mure

Elle est botaniste et ingénieure en agronomie tropicale. Une grande partie de son parcours professionnel s’est faite dans le domaine public, pour le site du Pont du Gard, pour la Région Occitanie, ou encore la communauté d’agglomération Nîmes-Métropole.

Zairong Xiang

Zairong Xiang est professeur adjoint de littérature comparée et directeur associé du programme artistique à l’université Duke Kunshan en Chine. Ses recherches, son enseignement et sa pratique curatoriale portent sur la cosmologie et le cosmopolitisme dans leurs manifestations culturellement diverses, historiquement spécifiques et conceptuellement libres, en anglais, espagnol, français, chinois et náhuat. Il a notamment été co-commissaire de la Triennale de l’image de Guangzhou 2021, de « Ceremony (Burial of an Undead World) » à la Haus der Kulturen der Welt à Berlin (2022) et de la 14e Biennale de Shanghai « Cosmos Cinema » (2023-2024). Il est l’auteur de Queer Ancient Ways. A Decolonial Exploration (2018). Il termine actuellement son deuxième livre, Transdualism, qui s’intéresse à la théorie du yin et du yang et au corps dans le taoïsme et la médecine chinoise, comme interventions conceptuelles dans les débats contemporains sur le genre, la sexualité, les arts et la décolonisation des connaissances.