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LUMA Arles sera fermé les lundis à partir du 2 novembre 2025.

LUMA Arles sera fermé les lundis à partir du 2 novembre 2025.
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© Adrian Deweerdt

Le Parc des Ateliers

Anciennement une nécropole romaine, puis une friche industrielle, le Parc des Ateliers s’est progressivement transformé en un lieu dédié à la culture.

Aujourd’hui, le Parc des Ateliers est dédié aux activités de LUMA Arles, et se compose de 9 bâtiments et un parc paysager.

« Le Parc des Ateliers s'inscrit dans la ville, crée un lien et un itinéraire entre les fleurons historiques romains et romans classés au Patrimoine mondial de l'Humanité, il est un lieu de promenade et de loisirs, mais aussi un lieu de travail, de débats, de transmission de la connaissance et un lieu de production.  »

Maja Hoffmann, Fondatrice et présidente de LUMA Foundation, et fondatrice de LUMA Arles 

 

Quelques informations et chiffres clés 

  • Superficie du Parc des Ateliers : 7 hectares 
  • Superficie du parc paysager : 4 hectares  
  • Nombre total de bâtiments :
  • Nombre de bâtiments consacrés aux expositions :
  • Nombre de restaurants et cafés :

 

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Vue aérienne d’Arles : les arènes romaines au premier plan et, à l’arrière-plan, La Tour et une partie de La Grande Halle qui font partie du Parc des Ateliers.
© Adrian Deweerdt

Le Parc des Ateliers, avant LUMA Arles

Un site témoin de la révolution industrielle

Construit entre 1844 et 1856, le Parc des Ateliers est à l'origine un site de construction et de réparation de locomotives à vapeur appartenant à la compagnie PLM (Paris-Lyon-Méditerranée) qui deviendra en 1938 la SNCF. 

Fin 1843, le site de l’ancienne nécropole antique des Alyscamps est retenu pour installer la construction de ce grand atelier général.

Le Parc des Ateliers devient un véritable poumon économique et le premier employeur de la ville au début du XXᵉ siècle avec plus de 1800 ouvriers sur site.

Pendant la Seconde Guerre Mondiale, une partie de la production est interrompue pour répondre aux besoins de fabrication d’armements puis progressivement la production commence à chuter.

Les techniques de construction et de réparation des locomotives évoluent avec l’arrivée des nouvelles locomotives électriques. Les machines et les outils du Parc des Ateliers ne sont alors plus adaptés, le site vit un déclin jusqu’à sa fermeture définitive en 1984.

Une renaissance culturelle portée par la ville et ses partenaires

De multiples initiatives ont été lancées pour redonner vie au Parc des Ateliers, longtemps laissé à l’abandon. Dès les années 2000, Les Rencontres d’Arles et Les Suds investissent le site chaque été, avec le soutien de la Ville d’Arles. Celle-ci joue un rôle actif dans la valorisation du lieu, en encourageant les projets culturels et en participant aux partenariats institutionnels.

Toutes ces initiatives et cet intérêt grandissant pour le lieu ont permis l’installation du projet LUMA Arles en 2013.

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L'entrée du Parc des Ateliers. On y voit Le Réfectoire et Le Médico-Social avant leur rénovation (2016).
© Victor & Simon / Victor Picon

LUMA Arles au Parc des Ateliers

Créé en 2013 par Maja Hoffmann, LUMA Arles est un campus créatif interdisciplinaire. Tout au long de l’année, les visiteurs peuvent découvrir des expositions temporaires, des installations artistiques permanentes et assister à des événements variés.

Le Parc des Ateliers réunit aujourd’hui 8 bâtiments industriels du XIXe siècle, une Tour dessinée par Frank Gehry, ainsi qu’un vaste parc paysager créé par l’architecte de paysage Bas Smets. Il compte également 4 restaurants et un hôtel. 

La réhabilitation du Parc des Ateliers

L’installation de LUMA Arles au Parc des Ateliers a nécessité une réhabilitation complète du site. Les bâtiments Les Forges et la Cour des Forges, La Mécanique Générale, La Formation et Le Médico-Social ont été restaurés par le cabinet Selldorf Architects, tandis que La Grande Halle a été rénovée par l’agence Moatti & Rivière.  

La construction de La Tour, imaginée par Maja Hoffmann avec Frank Gehry, a débuté avec la pose de la première pierre en 2014 et s’est achevée en 2021. 
 
Le parc paysager créé par Bas Smets, dont un premier prototype a été dévoilé en 2017, a vu son aménagement finalisé en 2021. Il est un espace de vie, d’échanges et de loisirs, dans lequel sont intégrées diverses œuvres, sculptures et installations. 

Le Magasin Électrique, rénové en 2023 par Atelier LUMA en collaboration avec BC architects & studies et Assemble, met en œuvre une architecture biorégionale, fondée sur l’utilisation des matériaux naturels du territoire.  

La Lampisterie est le dernier bâtiment à avoir été rénové, en 2024.

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Image aérienne du Parc des Ateliers, lorsqu'il était exploité par la compagnie PLM. 
©[Nom du photographe] - Cd13, Museon Arlaten-musée de Provence
Demander l’autorisation et les fichiers HD au Museon Arlaten pour chaque utilisation

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Image aérienne du Parc des Ateliers, après la réhabilitation totale du site par LUMA Arles.
© Adrian Deweerdt

Les différents bâtiments du Parc des Ateliers 
 

Les surfaces et les volumes de l’ensemble des neuf bâtiments sont variés, ce qui permet à LUMA Arles d’accueillir des expositions et des événements, mais aussi des espaces de vie, de travail et de création, un laboratoire de recherche en design, une résidence d’artiste, un hôtel et quatre restaurants.

La Tour

La Tour imaginée par Maja Hoffmann avec Frank Gehry, abrite des espaces d’exposition, des ateliers, un auditorium, des œuvres permanentes, le Drum Café, un restaurant-café, des espaces dédiés à l’événementiel, des bureaux et plusieurs terrasses panoramiques ; 

Les Forges et la Cour des Forges

Les Forges et la Cour des Forges sont destinées à accueillir des expositions et des performances mais sont aussi un espace de vie, composé d’un restaurant et d’un jardin aromatique ; 

La Mécanique Générale

La Mécanique Générale possède un grand espace pour les expositions et contient des bureaux ; 

La Grande Halle

La Grande Halle est réservée aux expositions et événements de grande ampleur ;  

Le Magasin Électrique

Le Magasin Électrique se compose de bureaux et d’espaces de travail pour le laboratoire de recherche en design Atelier LUMA. Il compte également un espace d’exposition ; 

La Lampisterie

La Lampisterie est utilisée comme espace d’exposition ; 

La Formation

La Formation est dédiée au spectacle vivant, aux résidences d’artistes et aux ateliers pédagogiques ;

Le Réfectoire

Le Réfectoire est un restaurant pour les visiteur·euses ;

Le Médico-Social

Le Médico-Social, transformé en hôtel en 2021, accueille également le Café du Parc, un restaurant situé au rez-de-chaussée. 

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Le bâtiment "Médico-Social". Certains bâtiments industriels d’époque ont conservé leurs noms d’origine, hérités de l’exploitation par la PLM, afin de préserver la mémoire de leur usage initial. Leur réhabilitation a été menée dans le respect de leur architecture, en conservant au maximum les éléments d’origine.
© Adrian Deweerdt

Le Parc des Ateliers, avant l'exploitation de la PLM et LUMA Arles
 

La nécropole des Alyscamps 

Le Parc des Ateliers se trouve sur un site historique d'une grande richesse, faisant partie de la nécropole romaine des Alyscamps. Ce lieu emblématique, classé au Patrimoine Mondial de l’UNESCO, était autrefois un important cimetière antique, dont les vestiges remontent à la période romaine et chrétienne. La nécropole des Alyscamps est connue pour ses impressionnantes rangées de sarcophages et ses chapelles. 

Elle a été immortalisée par Vincent van Gogh lors de son séjour à Arles en 1888, dans plusieurs de ses célèbres œuvres, notamment Les Alyscamps

Bien qu’une partie des Alyscamps soit toujours visible aujourd'hui, la zone où se trouve le Parc des Ateliers a été transformée au fil du temps.

Au XIXe siècle, les normes de construction et de conservation du patrimoine étaient différentes de celles d’aujourd’hui, ce qui a permis à Paris-Lyon-Méditerranée (aujourd’hui la SNCF) d’édifier le Parc des Ateliers sur une partie de la nécropole des Alyscamps. 

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L’église Saint-Honorat, sur le site des Alyscamps, un édifice médiéval resté inachevé.
© Victor Picon

En savoir plus sur Annabelle Selldorf, la fondatrice de Selldorf Architects

« Lors de ma première visite avec l’équipe de LUMA Arles en janvier 2013, j’ai tout de suite ressenti la puissance de ce lieu. »
Annabelle Selldorf, à propos du Parc des Ateliers

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Annabelle Selldorf, fondatrice de Selldorf Architects, en charge de la réhabilitation de La Mécanique Générale, La Formation, Le Médico-Social, Les Forges et la Cour des Forges.
Photo : © Christopher Sturman

À propos de Selldorf Architects

Selldorf Architects est un cabinet d’architecture fondé par Annabelle Selldorf, à New York, en 1988. Il conçoit des espaces publics et privés manifestant une sensibilité moderne et claire à l’impact durable. Depuis sa création, ses principes directeurs s’enracinent profondément dans une vision humaniste. À toute échelle et en toute condition, Selldorf Architects œuvre pour l’expérience individuelle. Voilà pourquoi son travail prend vie – et s’achève – dans l’usage que l’on en fait. Parmi les clients de Selldorf Architects, on compte des institutions culturelles et éducatives telles que la Frick Collection, le Museum of Contemporary Art de San Diego, le Clark Art Institute, ainsi que la Brown University, la New York University  et la Neue Galerie, à New York. De plus, le cabinet a créé de nombreuses galeries  pour David Zwirner, Hauser & Wirth et Gladstone Gallery, entre autres, et conçu des expositions pour le Whitney Museum, la Gagosian Gallery, Frieze Masters et la Biennale d’art de Venise.

Annabelle Selldorf à propos de la réhabilitation de La Mécanique Générale, La Formation, Le Médico-Social, Les Forges et la Cour des Forges

« Étant donné la programmation ambitieuse et créative de LUMA, nous savions dès le début que les espaces devraient être suffisamment souples pour pouvoir s’adapter à la diversité des tailles et des supports des œuvres accueillies. Les hangars existants avec leur toiture élevée et leur structure linéaire disposent d’un énorme potentiel de réutilisation.

Nous avons commencé par évaluer l’état des différents bâtiments pour décider de ce qui pouvait être restauré ou rénové, ou au contraire, ce qui nécessite une nouvelle intervention. Les toitures des Forges et de la Mécanique Générale avaient toutes deux été endommagées par un incendie, nous avons donc proposé une toiture en tuiles coulées, clin d’œil aux tuiles romaines en terre cuite. À l’intérieur, les piliers, les consoles et les renforts en acier sont tous conservés et restaurés. Nous avons ajouté des puits de lumière et installé des rampes d’éclairage modernes.

Il était capital de pouvoir capturer la magnifique qualité de la lumière du sud de la France, et nous savions qu’elle devait pouvoir être modulée et contrôlée de manière à améliorer l’expérience vécue dans les bâtiments rénovés.

Une attention toute particulière a été accordée à l’aspect écologique des bâtiments, en utilisant des stratégies pratiques faisant intervenir la ventilation naturelle et un système radiant pour le chauffage et le refroidissement. Le choix délibéré d’utiliser des matériaux simples permet de garder les espaces intacts et discrètement authentiques.

Pour chaque espace de ce complexe, nous avons cherché un équilibre permettant au vocabulaire industriel du XIXe de coexister en toute simplicité avec des objectifs contemporains, tout en créant des lieux bien proportionnés offrant une luminosité naturelle contrôlable et une circulation sans entrave. »

Foire à questions sur le Parc des Ateliers

Qui est propriétaire du Parc des Ateliers ?

Le Parc des Ateliers occupe sept hectares à l'intérieur de la Zone d’aménagement concerté (ZAC) des Ateliers. En 2013, la Région Provence Côte d’Azur, via son agence AREA, a vendu la majeure partie de ces 7 hectares à la société Ateliers d’Arles Immobilier ; dont Maja Hoffmann est l’actionnaire principale. Aujourd’hui, cette société est propriétaire du Parc des Ateliers, des bâtiments anciens rénovés, de La Tour ainsi que des terrains, à l’exception des parties publiques du jardin qui appartiennent à la Ville d’Arles. 

Qu’est-ce qu’il y avait avant sur le site du Parc des Ateliers ?

Proche de la Via Aurelia, l’un des principaux axes de communication de l’Empire romain, le site était autrefois un immense cimetière antique, puis médiéval, comme en témoignent les sarcophages présents partout aux Alyscamps. Au milieu du XIXe siècle, en pleine révolution industrielle, les premiers ateliers de la compagnie de chemin de fer de l’axe Paris-Lyon-Marseille (PLM) furent construits à l’emplacement même de la nécropole, provoquant, hélas, la destruction d’une partie des vestiges... Poumon économique d’Arles, le site a employé jusqu’à 1800 ouvriers à l’âge d’or des Ateliers aux environs de 1920. En 1956, lors du centenaire des Ateliers, 700 personnes travaillaient encore sur le site. Quand la SNCF a décidé la fermeture définitive des ateliers en 1984, il ne restait alors que 60 salariés.

Quand les ateliers de la SNCF ont-ils fermé ?

La SNCF décide de fermer ses ateliers en 1984. Il ne restait alors que 60 salariés. Laissés à l’abandon pendant plusieurs années, les bâtiments du site se sont considérablement dégradés.

Est-ce qu’un lieu est dédié à la mémoire des cheminots sur le site ?

Les anciens cheminots ont été associés au projet depuis ses débuts. LUMA Arles s'est engagé à rappeler l'histoire industrielle du site et conserver la mémoire ouvrière des Ateliers.  
Le mardi 7 mai 2025, LUMA Arles a dévoilé la stèle élevée en mémoire des agents cheminots des Ateliers d'Arles, victimes des deux guerres mondiales. Située pendant de nombreuses années sur le quai de la gare SNCF, cette stèle retrouve aujourd’hui un emplacement symbolique : face au cèdre de la liberté, au cœur du Parc des Ateliers. Cette démarche a été rendue possible grâce à une collaboration étroite avec la SNCF, les associations engagées dans la préservation de la mémoire cheminote, ainsi que les services de la Ville d’Arles.